Rosa Ramalho, emblème de la poterie traditionnelle portugaise

Rosa Ramalho était une céramiste et une figure légendaire de la poterie traditionnelle portugaise.

(Photos via Cruzes Canhoto)

Elle est née à la fin du XIXe siècle dans la municipalité de Barcelos. Très jeune, elle s’est mariée avec un potier et a eu sept enfants. Elle a appris à travailler l’argile mais a arrêté pendant 50 ans pour se consacrer à sa famille. À 68 ans, après la mort de son mari, elle a repris la céramique.

C’est António Quadros qui a sorti son art et son nom de l’anonymat, après l’avoir vue un jour fabriquer une poupée en argile avec une agilité déconcertante, à la foire de Fontainhas à Porto. « Il a trouvé cela très beau, c’était un petit oiseau. Il lui a demandé si elle en faisait d’autres. Elle a répondu qu’elle en avait fait pendant de nombreuses années, mais qu’elle avait arrêté. Elle travaillait toujours l’argile parce que c’était bon pour sa peau. » Le peintre lui a proposé de réaliser un lot, qu’il achèterait. Ce fut le début d’une relation qui dura plusieurs années, et aussi le début de la seconde vie de Rosa Ramalho avec l’argile, après avoir travaillé comme meunière jusqu’à la mort de son mari.

C’était une femme humble de la campagne, dotée d’une grande imagination, et elle créait des figures très fantaisistes qui l’ont rendue très célèbre. Son œuvre parle du dur labeur des champs, de la nature, de ses peurs… Elle fut très prolifique et a laissé des milliers d’œuvres qui ont franchi les frontières. Elle est décédée il y a plus de 40 ans, mais ses œuvres et l’art populaire restent toujours vivants.

Aujourd’hui, son héritage est poursuivi par sa petite-fille Júlia Ramalho.

(Photos via Cruzes Canhoto)

(Photos via Cruzes Canhoto)

C’était une femme humble de la campagne, dotée d’une grande imagination, et elle créait des figures très fantaisistes qui l’ont rendue très célèbre. Son œuvre parle du dur labeur des champs, de la nature, de ses peurs… Elle fut très prolifique et a laissé des milliers d’œuvres qui ont franchi les frontières. Elle est décédée il y a plus de 40 ans, mais ses œuvres et l’art populaire restent toujours vivants.

Aujourd’hui, son héritage est poursuivi par sa petite-fille Júlia Ramalho.

(Photos via Cruzes Canhoto)

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