L’Entroido galicien, bien plus qu’un carnaval
L’Entroido, un carnaval ancestral, remonte à plusieurs siècles. Cette fête païenne célébrait l’adieu aux froides journées d’hiver.

(Felós de Maceda, Ourense. Photo : Carlos Ximenez)
Avec l’arrivée du christianisme, il s’est mêlé aux traditions de renoncement à la viande avant l’abstinence du Carême. « O Entroido » symbolise la subversion, la rupture des conventions sociales et l’inversion des rôles. Pendant ces jours, on mange, on boit, on chante. On se moque du sacré et on transgresse les règles établies.

(Felós de Maceda, Ourense. Photo : Carlos Ximenez)
Avec l’arrivée du christianisme, il s’est mêlé aux traditions de renoncement à la viande avant l’abstinence du Carême. « O Entroido » symbolise la subversion, la rupture des conventions sociales et l’inversion des rôles. Pendant ces jours, on mange, on boit, on chante. On se moque du sacré et on transgresse les règles établies.
Bien qu’il soit aussi célébré dans d’autres régions du nord de l’Espagne, l’Entroido le plus populaire et le plus fréquenté se trouve en Galice. En fait, la Galice fut l’une des rares régions d’Espagne à continuer à fêter le carnaval malgré son interdiction sous la dictature. Aujourd’hui, ces festivités sont reconnues comme fêtes d’intérêt touristique.

(Boteiro de l’Entroido galicien, Viana do Bolo. Photo : Carlos Ximenez)

(Boteiro de l’Entroido galicien, Viana do Bolo. Photo : Carlos Ximenez)
Bien qu’il soit aussi célébré dans d’autres régions du nord de l’Espagne, l’Entroido le plus populaire et le plus fréquenté se trouve en Galice. En fait, la Galice fut l’une des rares régions d’Espagne à continuer à fêter le carnaval malgré son interdiction sous la dictature. Aujourd’hui, ces festivités sont reconnues comme fêtes d’intérêt touristique.

(Boteiro de l’Entroido de Vilariño de Conso, Ourense. Photo : Carlos Ximenez)
L’Entroido est l’une des fêtes les plus importantes de l’année en Galice, et chaque localité a ses propres personnages : Os Peliqueiros de Laza, Os Cigarróns de Verín, As Pantallas de Xinzo de Limia, Os Xenerais do Ulla, Os Boteiros de Viana do Bolo, Os Volantes de Chantada, Os Merdeiros de Vigo, As Madamas e Galáns de Cobres, O Oso de Salcedo, Os Felos de Maceda, Os Vellaróns de Castrelo de Cima, As Máscaras de Manzaneda, pour n’en citer que quelques-uns.

(Boteiro de l’Entroido de Vilariño de Conso, Ourense. Photo : Carlos Ximenez)
L’Entroido est l’une des fêtes les plus importantes de l’année en Galice, et chaque localité a ses propres personnages : Os Peliqueiros de Laza, Os Cigarróns de Verín, As Pantallas de Xinzo de Limia, Os Xenerais do Ulla, Os Boteiros de Viana do Bolo, Os Volantes de Chantada, Os Merdeiros de Vigo, As Madamas e Galáns de Cobres, O Oso de Salcedo, Os Felos de Maceda, Os Vellaróns de Castrelo de Cima, As Máscaras de Manzaneda, pour n’en citer que quelques-uns.
Tous les costumes et masques sont fabriqués à la main par des artisans locaux. Les costumes, richement décorés, sont souvent transmis de génération en génération. À Xinzo de Limia, vous pouvez visiter le Musée galicien de l’Entroido, qui rassemble et expose les costumes des différentes municipalités.

(Masque de l’Entroido Riberao. Photo : Carlos Ximenez)

(Masque de l’Entroido Riberao. Photo : Carlos Ximenez)
Tous les costumes et masques sont fabriqués à la main par des artisans locaux. Les costumes, richement décorés, sont souvent transmis de génération en génération. À Xinzo de Limia, vous pouvez visiter le Musée galicien de l’Entroido, qui rassemble et expose les costumes des différentes municipalités.

(Boteiros de l’Entroido de Vilariño de Conso, Ourense. Photo : Carlos Ximenez)
Dans de nombreux pays et cultures du monde, on trouve des festivités similaires à l’Entroido, avec des personnages et des légendes propres. Certains, malgré la distance, partagent de nombreux éléments communs avec les Entroidos de la péninsule ibérique.

(Boteiros de l’Entroido de Vilariño de Conso, Ourense. Photo : Carlos Ximenez)
Dans de nombreux pays et cultures du monde, on trouve des festivités similaires à l’Entroido, avec des personnages et des légendes propres. Certains, malgré la distance, partagent de nombreux éléments communs avec les Entroidos de la péninsule ibérique.
En 2017, nous avons assisté à l’Entroido et avons rencontré Paco Diéguez Blanco, un artisan de masques à Matamá. Nous avons visité son atelier, où il sculpte le bois pendant que sa fille peint les masques. Ce fut une expérience magnifique et un honneur de le rencontrer.


En 2017, nous avons assisté à l’Entroido et avons rencontré Paco Diéguez Blanco, un artisan de masques à Matamá. Nous avons visité son atelier, où il sculpte le bois pendant que sa fille peint les masques. Ce fut une expérience magnifique et un honneur de le rencontrer.




L’un de nos photographes préférés des Entroidos de la péninsule ibérique est Carlos Ximenez. Nous suivons son travail depuis de nombreuses années, et ses photos illustrent ce post.
L’un de nos photographes préférés des Entroidos de la péninsule ibérique est Carlos Ximenez. Nous suivons son travail depuis de nombreuses années, et ses photos illustrent ce post.